La faillite générale de la justice :
Fautes, lenteurs, incompétences, irresponsabilités : à tous les niveaux de la chaîne,
des enquêteurs jusqu'aux magistrats en passant par les experts. Cette affaire a cumulé tous les handicaps, depuis
le refus de reconnaître l'origine criminelle des disparitions, jusqu'à l'incapacité d'assurer la sécurité de l'accusé
pendant son procès...
D'autres questions sans réponses...
Celles que les familles des victimes se sont posées depuis presque 25 ans. La plupart
de ces questions n'ont toujours reçu de réponse satisfaisante.
Le procès : calendrier prévu
Ce qui aurait du se passer à partir du 15 octobre 2003, si la justice avait fait
son travail...
Le procès : Le procès inachevé : une unique journée de débats
Même si cette journée a permis de lire l'acte d'accusation et de cerner un peu la
personnalité de l'accusé, c'est surtout le sentiment d'une énorme amertume qui subsiste...
Ils auraient mieux fait de se taire
Quelques personnalités qui ont jugé que cette affaire était "une blaque ridicule" ou
émis des doutes sur la santé mentale des victimes...
Le mépris de familles des victimes
Refus de croire à la thèse criminelle, absence d'enquête approfondie pour certains disparus,
condamnation pour désertion des appelés disparus (NB : cette condamnation est toujours valide aujourd'hui!)
déclarations blessantes (la fameuse "blague ridicule" ou le deséquilibre psychique de certains disparus)... : elles ont eu droit a
tout!
La création d'un Secrétariat d'Etat aux Droits des Victimes, confié à Madame Nicole Guedj
auprès de Monsieur Dominique Perben, n'a rien apporté de concret :
A quoi sert-il? Les familles des victimes ont leur avis sur la question.
Droit des victimes : compassion ou mépris
la réaction des familles des disparus, face à l'inaction des politiques ou à leurs justifications dans les médias. Combien d'autres drames faudra-t-il
avant qu'ils ne se décident à agir...