Fautes, lenteurs, incompétences, irresponsabilité : à tous les niveaux de la chaîne,
des enquêteurs jusqu'aux magistrats en passant par les experts. Cette affaire a cumulé tous les handicaps, depuis
le refus de reconnaître l'origine criminelle des disparitions, jusqu'à l'incapacité d'assurer la sécurité de l'accusé
pendant son procès...
Des expertises longues et inutiles voire néfastes , sans fondement scientifique
L’incompétence, l'arrogance et la légèreté s’appliquent également aux travaux de
certains experts, sous la responsabilité des magistrats (l’expert judiciaire intervient dans des domaines techniques sous le contrôle
et la direction du magistrat instructeur). Il faut attendre la fin des années 90 pour que les expertises
les plus déterminantes soient lancées.
Le mépris de familles des victimes
Refus de croire à la thèse criminelle, absence d'enquête approfondie pour certains disparus,
condamnation pour désertion des appelés disparus (NB : cette condamnation est toujours valide en juillet 2004!)
déclarations blessantes (la fameuse "blague ridicule" ou le deséquilibre psychique de certains disparus)... : elles ont eu droit
a tout!
La création d'un Secrétariat d'Etat aux Droits des Victimes, confié à Madame Nicole Guedj auprès de Monsieur Perben, n'a rien apporté de concret :
A quoi sert-il?