ATTENTION : LE CONTENU DE CE SITE SE RAPPORTE A UNE AFFAIRE CRIMINELLE.
CERTAINS DOCUMENTS ISSUS DE LA PROCEDURE JUDICIAIRE (EXPERTISE,
PROCES-VERBAUX, TEMOIGNAGES, ILLUSTRATIONS) PEUVENT CHOQUER.
Vous trouverez dans les pages de ce site des témoignages, des rapports d'expertises, des copies de procès-verbaux.
Ces documents ont été rendus publiques dans le cadre de la procédure, repris par la presse ou lus à l'occasion du procès.
Les textes ont été reconstitués et se veulent le plus fidèles possible aux documents originaux. Certains noms ou adresses de personnes ont été modifiés
ou supprimés pour préserver leur anonymat. Les expressions ou le vocabulaire employés dans les documents d'origine n'ont pas été modifiés et peuvent
également gêner un lecteur non averti.
Accès rapide :
Accès depuis le 01/04/04 :
Ce chiffre correspond aux visites de cette page d'accueil.
Voir les statistiques détaillées sur l'ensemble des pages visitées.
Ce site est conçu pour Internet Explorer. Les utilisateurs
de Netscape peuvent accéder à la plupart des pages en utilisant la barre d'accès rapide.
Dans les jours qui ont suivi, Le ministère de la justice s'est contenté de chercher comment Pierre Chanal avait pu se procurer les lames de rasoirs qu'il a utilisées.
En octobre 2004, on en est toujours là : la Justice refuse de rendre des comptes sur l'ensemble de l'instruction.
Il n'est pas possible d'en rester là et il faut qu'une enquête soit lancée pour comprendre
comment on en est arrivé à un tel échec,
plus de 20 ans après les premières disparitions.
Le ministre de la justice peut prendre une telle initiative.
Depuis, malgré plusieurs lettres et
relances, aucune réponse satisfaisante n'a été fournie...
Sollicitée depuis sa nomination en mars 2004, Madame Nicole GUEDJ,nouvelle secrétaire d'état en charge de l'aide aux victimes,
s'est contentée de répondre, par l'intermédiaire d'un de ses conseillers, que Pierre Chanal s'était bien suicidé et que l'administration n'avait
commis aucune faute dans "la gestion du détenu".
En janvier 2004, Monsieur Dominique Perben a adressé ses voeux à la presse au mileu d'acteurs et de comédiens.
Cela veut-il dire que la justice n'est vraiment qu'une parodie de justice et que l'image et la communication ont plus d'importance que la justice elle-même ?
On aimerait être rassuré sur ce point...
Le silence et l'inaction du Ministre de la justice
Qui s'occupe du courrier au Ministère de la justice ?
4 lettres envoyées à Dominique PERBEN depuis octobre 2003, n'ont pas permis d'obtenir une réponse précise à notre demande d'enquête, malgré de nombreuses relances téléphoniques...
Un entretien avec un conseiller du cabinet du ministre en novembre pouvait pourtant faire espérer que le Ministère s'occupait de l'affaire.
Il faut attendre fin juillet 2004 pour recevoir un courrier édifiant qui ne fait même pas référence aux questions posées par les familles des victimes.
Evidemment, les disparus de Mourmelon n'intéressent plus beaucoup les médias et le ministre doit espérer que les victimes se lassent.
Madame Nicole GUEDJ, chargée de l'aide aux victimes, n'a probablement pas en charge les victimes de la justice.
Ils ont bien d'autres occasions de soigner leur communication en exprimant leur compassion, par exemple en recevant de "fausses victimes" (fausse
agression du RER en juillet 2004).
Les familles des disparus n'ont plus besoin de compassion devant les médias : elles demandent que les autorités répondent à leurs questions.
"Est-ce parce que l'administration judiciaire est la seule à porter le nom d'une vertu qu'elle est dispensée de rendre des comptes?"
(Louis-Marie Horeau, Le Canard Enchaîné, Juillet 2004)
« En cas de doute sur l'action de la justice et sur l'indépendance d'un magistrat, et seulement si vous avez des griefs précis, sérieux et étayés,
le garde des sceaux peut saisir le Conseil supérieur de la magistrature. C'est même alors un devoir de le faire. » (Madame Martine Lignières-Cassou, député)
« Le Ministre de la Justice est le seul compétent pour donner suite à cette requête. » (Monsieur Christian Mellottée, conseiller à la présidence de la République)
« La justice irait plus vite si Patrick n'était pas fils d'ouvrier. Je ne peux m'empêcher de penser que si une enquête avait été lancée plus tôt, d'autres ne seraient peut-être
pas morts. » (Monsieur Raymond Dubois, père de Patrick Dubois, disparu en 1980).
3 extraits des lettres récentes du Ministère de la Justice : 1) Scoop (juillet 2004!!!) : Pierre Chanal s'est suicidé : 2) Personne n'a commis d'erreur : 3) Enfin, un bon conseil aux victimes :
Est-il abusif de penser que le Ministère se moque de nous ou nous méprise ? Il y a beaucoup trop d'éléments qui justifieraient une enquête.
Ne pas en tenir compte est une faute supplémentaire.
Ce site internet a été créé pour :
Obtenir une enquête sur l'ensemble de la procédure judiciaire.
Incroyable : en juillet 2004, 25 ans après les premières disparitions,
les appelés disparus sont toujours condamnés pour désertion!
- Lire un jugement de condamnation.
- Lire comment le ministère de la Justice justifie qu'on ne peut rien y faire : encore merci et bravo!
Vous aviez compris Justice à visage humain et droit des victimes?
Même si nous sommes directement et profondément concernés, notre objectif est de présenter des faits et de fournir les informations le plus objectivement possible.
Les éventuels témoignages plus personnels sont identifiés dans une partie spécifique.
Il n'y a aucune intention de désigner ou de juger le coupable des crimes
dans la mesure où l'action publique s'est malheureusement achevée le 15 octobre 2003.
Ce site est une initiative de Gil, Roger et Jeannine Denis (Frère et parents de Patrice Denis, assassiné en août 1985) avec les contributions des familles des autres disparus.